tag:blogger.com,1999:blog-58443380292988141072024-03-13T04:50:07.596-07:00ProsodirectoireTrippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.comBlogger29125tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-79113981960347157972010-02-02T17:50:00.001-08:002010-02-02T17:50:21.677-08:00L’ordinationmercredi 18 août 2004<br />Place St Sulpice, Paris 2ème arrondissement<br /><br />L’ordination <br /><br /><br />Préoccupé par je ne sais quelle idée morte<br />Archaïque, sillonnant un parterre ciselé<br />Réceptionnant d’un œil les regards atterrés<br />Impérieux, l’ordonné dévisage la cohorte.<br />Son rassemblement, peu enthousiaste, circonspect<br /><br />Couvre à genoux la place entière ; s’allonge, s’endore<br />Occultant l’évènement, tous ronflent ! Quel irrespect !<br />Rage intérieurement le consacré qui sort <br />Précautionneusement et avance sa main droite<br />Silencieux, pour absoudre, du mieux possible, la gente<br /><br />Affligée, désargentée, saumâtre, grise, démente <br /><br />Coagulée, grouillante ; ignorant qu’elle miroite<br />Occulte, profane, pour survivre non le pardon<br />Enlacée, pullulante, mais de l’eau et du pain !<br />Uni sinon pour mourir pour vaincre la faim<br />Résignée la foule abattit le carillon.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-25195633991483955362010-02-02T17:49:00.001-08:002010-02-02T17:49:48.543-08:00Qui es-tu demain ?Où serons-nous portés par demain ?<br /><br />Difficile à dire<br /><br />Où serons-nous portés par demain ?<br /><br />Sur terre<br />Souvenirs, imaginaires<br />Le hasard faisant certaines choses<br />On n’oubliera pas de si tôt<br />Beaucoup de moments depuis le berceau<br /><br />Nous voulons aller vers demain !<br /><br />Ajouter des couleurs<br />Des traits, des lignes, des mouvements<br />Il suffira d’un clin d’œil<br />D’un battement de cil<br /><br />J’irai vers chaque demain !<br /><br />Dévoiler des secrets<br />Aux pieds parfumés de l’universTrippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-17238401926529926432010-02-02T17:48:00.001-08:002010-02-02T17:48:45.660-08:00Le délugeUn jour où Dieu pris de colère fit tombé la pluie <br />Sur la terre jusqu'à la couvrir d'eau complètement<br />Un homme fit bâtir un bateau pour sauver tous les animaux<br /><br />Mais les lions, les loups, les aigles, de bon appétit<br />Dévorèrent les moutons, les chèvre, les chevaux et les bœufs<br />Puis dévorèrent l'équipage ainsi que son capitaine<br />Et pour finir se dévorèrent sauvagement entre eux<br /><br />Le navire pris dans une tempête le lendemain<br />Se brisa sous les coups des éclaires et des vagues.<br />Lorsque dieu fit baisser les eaux du monde<br />Pour redonner à la terre un souffle nouveau<br />Il ne trouva que des os en cherchant la vie<br /><br />Mais comme dieu est bon, par chance et par nature<br />Il insuffla une nouvelle lumière dans les cellules de nos corps réparés.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-83625233788012114222010-02-02T17:44:00.001-08:002010-02-02T17:44:57.756-08:00RonceNous sommes des renards vivant dans un tas de ronces<br />Tapis dans un bosquet de problèmes épineux<br />Nous sentons venir le danger, l'instinct par le nez<br />Et nous nous régalons de dévorer nos proies vivantes.<br /><br />Depuis notre terrier pour ce besoin de calme<br />Notre renarde nous tente de faire taire la forêt<br />Le pelage de sa queue titillant notre moustache<br />Nous implique à remplir pour les petits notre tâche <br /><br />Nous haïssons et nous crayons les aigles et les loups<br />Parce que les premiers nous arrachent notre dû<br />Et que les seconds nous tombent dessus en meute<br />Mais notre pire ennemi est encore l'homme<br />Qui nous chasse sans vergogne simplement pour le plaisir.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-83587999001744940162010-02-02T17:43:00.000-08:002010-02-02T17:44:07.260-08:00La science dénatureTous dépositaire de notre pure liberté, ce cantique des cantique<br />Nous nous rendons esclaves de la science, béat de quantique.<br /><br />Le laboratoire de la rentabilité nous sert des maladies incurables.<br />La recherche militaire dépense les sommes astronomiques<br />Qui pourraient faire tourner le soleil autour de la planète.<br />La société de consommation remercie la science<br />De jouir d'un tas de produits de merde, une montagne de merde.<br /><br />Les sciences pures se croient poursuivre un but supérieur... <br />les sciences appliquées ne nous protègent pas plus qu'une capote trouée. <br />La science s'aveugle de scientifiques trop précoces et trop peu matures.<br />Et si la vrai révolution était intérieur ? Non pas agricole, industriel ou informatique.<br /><br />Quand le génie courbe l'échine un mur de brouillard assomme notre lanterne<br />Qui fera mieux que la lumière du jour, que l'eau de la rivière, que le parfum de la terre ?<br />Sommes-nous des héros de sable plongés dans un coma vide de savoir collectif<br />Sans merci pour l’ange adversaire calculant son angle de chute ?<br />La brume de notre discorde alchimise l’eau vague de notre ambition.<br /><br />Que pourrait craindre notre vertu ? Sinon l'ignorance, mourir encore ? Avoir vécu ?<br />Ou que l'on puisse se bâtir juste à mains nues et construire du solide.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-87729134864076518822010-02-02T17:42:00.000-08:002010-02-02T17:43:12.030-08:00Ma vie17 ans pour l’an 2000<br />27 en 2010<br />47 en 2030<br />87 en 2070...<br />A par cela rien ne ce passe comme je le pense.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-77308926950594404672010-02-02T17:40:00.000-08:002010-02-02T17:42:17.900-08:00Machine à écrireL'écrivain débrouillard avance dans le brouillard<br />Dans l’incertitude mais pas dans le doute.<br />Alors que l'éclair n’éclaire qu’un instant <br />L'éclaireur, lui, éclaire nuits après nuits.<br />Son sang bleu de ciel et de soleil barbote dans l’océan des mots<br />Et ses plumes frémissent sous le poids de son imaginaire<br /><br />Il observe ce monde insaisissable et infatigable <br />De raisonnements purs, d'algorithmes permanents, de calculs, d'engins, <br />Produits êtres d'amour, de fantasmes, de désirs, d'instincts.<br /> <br />Pour se détourner de la douleur que pèse chaque doute<br />Ce monde devient un programme mesurant une finalité probable<br />Qui pour s'abriter se construit des châteaux de cartes.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-31661312380084713682010-01-04T19:31:00.002-08:002010-01-04T19:32:16.838-08:00ChinaDes tulipes grimpent sur le bosquet<br />Au levé du jour qui se met à tes pieds<br />J'ai demandé au vent et à l'oiseau<br />De chanter pour toi en duo<br />J'ai prié l'écureuil et le renard<br />De veiller sur toi dans la forêt le soir<br />Je dirai aussi aux chiens abandonnés<br />Lorsqu'ils te verront de bien te traiter<br />Dans ce parc que tu connais où le dimanche jouent les enfants<br />Je planterai une rose à laquelle je donnerai ton nom<br />Elle sera parmi les fleurs du parc la fleur d'exception<br />Plus rayonnante que les magnolias roses blancs<br />J'arroserai la rose avec des larmes d'amour amères<br />Et mon cœur bien plus sec encore que l'écorce des chênes<br />Qui en l'été pourtant laisse entrevoir des gros cratères<br />Se sentira inutile dans ce parc de la bêtise urbaine.<br />Si par chance je croise un héron ou une hérissonne<br />Je leur conterai combien pour moi tu fus bonne<br />Si j'aperçois des carpes dans l'étang artificiel<br />J'insisterai pour qu'elles me donnent des nouvelles<br /><br />De toi ma lionne.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-2973120566034032812010-01-04T19:31:00.001-08:002010-01-04T19:31:28.906-08:00Exercice de théâtre : le monde des couleursAu monde des couleurs...<br /><br />De la création marron<br />De la nébuleuse violette<br />Les gens vivent sous un ciel vert<br />Abrité par un soleil rouge<br />Baigné de gris/ de noir et de blanc<br />Ils portent des parapluies jaunes<br />Des combinaisons oranges<br />Et ces gens parlent en bleu<br />Quand ils parlent à leurs roses<br />De leurs natures noires<br /><br />Consigne: reprendre le texte deux fois en remplaçant à chaque fois l'ordre des couleurs de fin de phrase afin d'obtenir des tonalités différentes, justifier. (4 points)Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-54805421955926688102010-01-04T19:30:00.003-08:002010-01-13T18:13:52.129-08:00Au jour des véritésDans notre insignifiance tant réprouvée,<br />L’idiotisme moral ne peut que convaincre<br />Qu’une vie passable est une lutte où vaincre<br />Les ombres pathétiques et l’hypocrisie encensée<br />Des bêtises d'angoisses et de désirs insensées<br />Demeure et conditionne pour chacun l’unique loi.<br />A la lumière d’hiver notre été invincible<br />Vomit l’immobilisme du promettre.<br /><br />Mars voulant conquérir Vénus, qui elle aimait<br />Aussi la terre, ne sachant que faire, vint la guerre.<br />De cheveux doux comme un nid<br />Naissent les orages impavides qui réveillent<br />L’appétit gourmand d’un duel agité. <br />Pour être soi-même chacun recherche un prisme<br />Alors que la lumière vient de l'intérieur<br />Nous sommes tous des Sisyphe !<br /><br />Parce que les fantasmes fige le temps de façon illusoire<br />Tant nos âmes furent la règle, l’équerre et la compas<br />Amèrement nos cœurs, frères du même bateau<br />Se cristallisent peu à peu comme dans du sel.<br /><br />Sur l’échiquier pris dans un mouvement, le pion<br />Servant un autre lui-même sous l’ordre au dessus<br />Sans identité, un jour lisse, l’autre bossu<br />De son pays tourmente la terre, satellite<br />Sans amour préventif pour un corps monolithe<br />Le regard d’un enfant ruisselant de larmes et de faim<br />Appartient à un autre univers d'information et de divertissement.<br />Sous se tonnerre qui se déchaînes le pion vide son verre<br />Et se cache dans la nuit à la source de la condition réprouvéTrippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-47807532003101089292010-01-04T19:30:00.001-08:002010-01-04T19:30:19.636-08:00HonfleurDans le vieux bassin les bateaux flottent et s’entrechoquent<br />La capitainerie procède au chargement des vaisseaux<br />Les marins prient sous l’église au toit de coque<br />Eugène s’extasie d’un carde si beau<br /><br />Sur les bancs gris face au vaste océan<br />Attendent la femme et l’enfant dans la langueur<br />Hors de l’espace ; hors du monde, hors du temps.<br />Sans espoir la mère feinte l’intuition pour la candeur<br /><br />Ton père est un bon matelot, vif et expérimenté !<br />Il a traversé de nombreuses tempêtes sans boire d’eau salé !<br />Il connaît la lueur du phare doré d’Honfleur !<br /><br />Alors sur le sable apparaît le mari déposé par l’écume<br />Le flot a volé l’anneau qu’il portait pour toute fortune.<br />Et l'écume l'entour tel une couronne de fleurs.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-43980615400615369812010-01-04T19:29:00.001-08:002010-01-04T19:29:44.084-08:00Le rêveurL’écharpe aux vents, les cheveux à l’air<br />Sous un nuage s’imbibent de pluie<br />Fin de nuit à l’aube ou crépuscule en fin d’après-midi<br />Les étoiles s’y attachent, il bise la nuit<br />Il informe que chaque être est un mystère<br />Et que manque le temps sur cette terre<br />Pour en découvrir le soupçon.<br /><br />D’une rue bordée par un parc,<br />Un papillon débarque.<br />Quelques cocons s’agitent dans sa poche<br />Il parle aux étoiles, à la pluie et au soleil.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-61836555098754867782010-01-04T19:28:00.000-08:002010-01-04T19:29:10.789-08:00Jean AmoureuxJean, merci pour tout ce que tu m'as appris<br />Le chant, l'amour, l'abandon, le partage <br />Merci pour ton inspiration, pour ta joie<br />Merci pour ta magnanimité, pour ton authenticité.<br />Compagnon de notre devenir, de nos songes<br />Demain qui en quelques sortes demeure tien <br />Entre entre nos doutes et nos choix<br />Nous continuerons de tâcher d’être digne de te célébrer.<br />Tu es le gardien d'un unisson plus fort que nos mots<br />D'une beauté que l'on croyait inaccessible<br />Et qui par notre chant nuancé indéfectible<br />Nous donne une idée de ce qu'est être un grand homme. <br />S'il existe un seul dieu pour les hommes de cette terre misérable<br />Tu en es le bras ou la cuisse.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-90622551236368942712010-01-04T19:27:00.000-08:002010-01-04T19:28:18.048-08:00Bâtisseur de lumièreSerrez fort ce cadeau léger et fuyant<br />Les terres exaltent la mélodie des vents.<br />En cercle dansant d’un pas toujours égal<br />Les borgnes que la perspective décale<br />D’un pas perdu mais rythmant leur cadence<br />Dans un parfait accord oublient leur manque, leur absence. <br />Dans le déséquilibre d’une situation <br />Du côté de l’appel du côté de la contorsion<br />La terre quittant son sommeil, jaillie de la veille,<br />Noir et vermeil, parfois émerveille.<br /><br />Cette terre magnifique que l'on devrait choyer avec de simples râteaux.<br /> <br />Comme le renvoi d’un sourire,<br />Le monde se déplace et devient nuée de questions sans réponses<br />Il faut donc bien croire quand même<br /><br />Tel Atlas nous porterons le monde sur notre dos.<br />Comme des héros sans fardeau<br />Parce que la vie donne plus que tout<br />Prêt à chaque moment à tout lui donner<br />Personne ne restera à terre<br />Lorsque nous construirons ensemble <br />Notre merveilleux monde de lumière.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-69788836813450194742010-01-04T19:23:00.000-08:002010-01-04T19:27:37.987-08:00À ce que la vie donne d'insoupçonnéTe voici dans la comédie enfant de profile <br />Chacun y lit son avenir sur son fil <br />Entrelacé et irrésistiblement attiré par la rencontre<br />Tu détaches péniblement l’encre de sa tâche<br />Retrouvant le papier blanc pour naître à reculons <br /><br />La petite et la grande aiguille trottent et nous sommes salement à pied<br />Marchant pour se découvrir. <br />Le temps voile et dévoile les farandoles d'étoiles <br />Qui se frayent dans les ages un passage<br />Parfois une toute nouvelle lumière rend la vie plus supportable, abordable. <br />Des anges dansent un tango, vivement innocents et coupables<br />Se croyant visionnaires au crépuscule embryonnaire.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-10993201369149446442009-12-02T17:55:00.002-08:002009-12-06T10:16:06.839-08:00PARIS CORPS A COEURPostface aux éditions Lafuma des Pensées.<br />Authentique brouillonneur, aux antipodes d’une force<br />Rédactionnelle, l’auteur, réactionnaire, vissé,<br />Insoutenablement formel et plat, d’une écorce<br />Sèche, sans emphase ni sève, fade, amère, indigeste<br /><br />Chaloupé, force le mépris. Par des facéties,<br />Obtus, sinueux, lourd, par des acrobaties,<br />Raide comme sa fragile corde, ambigu, il leste,<br />Pratiquant une gymnastique grammaticale<br />Saccadée, irrégulière, imprononçable<br /><br />Attristante, le commentaire. Ce torrent verbal<br /><br />Cependant ne signifie rien d’indubitable ;<br />Offensif, fulgurant il déforme et rapièce,<br />Encré dans un abîme de dissonances, Pascal.<br />Ubuesque facture donc, où décadence et liesse<br />Révèlent les risques d’une progression un peu brutale.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-47553109814560535872009-12-02T17:55:00.001-08:002009-12-02T17:55:53.169-08:00Principe de bataille et batailles de principesVivre avec un idéal, le construire sans briser les idéaux de ses semblables <br />Tisser des sentiments dans la paix, fréquenter des espaces<br />Aller derrière les mots, aller devant, aller de l'avant<br />Comme pour rendre gloire à l'espèce.<br />Rendre à l'amour la monnaie de sa pièce<br />Se façonner au cœur de partout devenir l'instant anodin, se dépasser.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-24416979443453763302009-12-02T17:54:00.000-08:002010-01-13T18:15:10.003-08:00Tacle<br /><br /><br />Sur le circuit du commun singulier, dans une spirale de traits en devenir sur le ventre ou sur le dos, Sautant hors de l’eau un instant dans l’air, dévalant, inhalant les pins verts bruns s’envolant sur l’océan gris violet, main dans la main sur le bord d’un merveilleux sommeil, élancées, enlacées vers les yeux bleus, l’œil marron vert, dans l'ombre boiront la délétère lumière raturé d’azur tournant à l’orange revirant au mauve du soleil vermeil mouvant.<br /><br /><br />Toupie<br /><br />Tout ce qui existe à la pointe de la science devrait se donner à l'humanité pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle même.<br />L'humanité vit en permanence de transactions, dans une incertitude de mouvements qui la dépassent et la déplacent, comme un centre décentré, comme une toupie.<br />L'humanité tourne sur elle même. <br /><br />Acide<br /><br />La société maladive dans laquelle nous vivons est un bacille puissant qui engendre une partie insoupçonnée des maladies mentales de l'individu.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-79498313443709900192009-12-02T17:53:00.000-08:002009-12-06T10:21:57.681-08:00Tuons les hommes de pouvoirLes hommes sont parfois étonnant. Certains règnent en maître sur ces nouveaux empires qu'on appelle major, décidant qui ou qui sera quoi, qui ou qui aura quoi. Ils brandissent des fiches de paie en guise de sceptre, s'entourent d'une élite qui calcule savamment des seuils de tolérance, amassant dans des coffres des fortunes insoupçonnables. Or ces même hommes de pouvoir, dans toute la magnificence de leur grandeur et de leur puissance, souvent ne savent ni laver leur linge, ni cuisiner, ni chanter ni faire leur lit. C'est un peu comme si ces hommes hors du commun étaient dépourvus de sens commun. Ces mêmes hommes, pour se grandir plus encore, s'approprient à tord et à travers, les bon mots, les maximes de penseurs dont la raison les dépasse et les irradie. Ces même hommes, pour gagner encore plus de crédit, embrassent sur les ruines de l'amour, un contrat social ésotérique nommé mariage. Ces mêmes hommes cherchent à devenir des maîtres, non dans le but d'enseigner mais dans le but d'accéder à une espèce de savoir et de maîtrise ultime. Ces même hommes qui nous dépassent, sont eux-même dépassés par le système insipide que constitue l'algorithme binaire de leur vie. 110 010 001 101 011 ...Figurants remarquables, leur nombre est limité, contrairement à leur compte en banque. Ils détiennent une capacité de travail importante, mais leur capacité cognitive se borne à leur individualisme. Ces hommes de pouvoir recherche le plaisir sans l'effort, ils leurs faut donc trouver des moyens détournés pour arriver à leurs fins, ils doivent trouver leurs esclaves modernes. Ils peuvent détenir des facilités psychologiques qu'ils emploient pour servir leurs fins. La séduction, la dévalorisation, la tromperie entre autre. Séduire pour manipuler, dévaloriser pour mieux se faire valoir, mentir pour gagner du temps... Ces hommes de pouvoir sont soit idiots soit intelligents. Les premiers présentent un danger pour eux-mêmes, les seconds un danger pour les autres.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-20340686133324893082009-12-02T17:51:00.002-08:002009-12-02T17:53:27.527-08:00Le marcheurJe suis sur la route, parti pour un voyage sans délai de retour, comme enchaîné à cette vie de bohême, poussé par cette solitude triste qui rejette l’amitié de confort et force la rencontre.<br />J’ai croisé le chemin des vies ordinaires et côtoyé le murmure de récits illustres et oubliés.<br />Je me souviens de toutes les femmes que j'ai oubliées<br />Celle au bras d’un homme, le regard alerte, évasif<br />Celle au bras d’un homme, le regard superficiellement heureux<br />Celle sans le bras d’un homme, superficiellement triste<br />Celle sans le bras d’un homme, le regard alerte, dominatrice<br />Les hommes de la même trempe :<br />Même incertitude sentimentale<br />Même déterminisme social<br />Même volonté de pouvoir<br />Être sur la route est souvent perçu comme être à l’écart de la société. C’est faux. <br />J’étais sur les routes qui relient les villes et qui cimentent la société.<br />Ce que j’ai vu tous pouvaient le voir.<br />Il n’y avait ni mensonge, ni poésie, encore moins voyance.<br />Tout était là, il suffisait d’y aller ; ici, là, là-bas.<br />A vivre nulle part, on fini par vivre partout.<br />On ne vie plus dans une ville, dans un territoire, dans un pays.<br />On vie d'endroits différents pendant que d'autres s'abritent sous leur drapeau national. <br />On vie intransitif. <br />En refusant de se faire sédentaire, en rejetant le lien à la terre on devient pire qu’un étranger. <br />L’étranger, lui, se revendique encore de quelque part. On devient un sans visage, un sans âge ; la négation d’un mode de vie commun une abstraction vivante incomprise et passagère, qui ne possède rien, et que le manque de possession dématérialise.<br />On ne devient ni une bête ni un dieu. On devient ces deux extrêmes en même temps, une sorte de divinité bestiale. On n’est plus au fait des conversations sophistiquées, on manque d’actualisation.<br />Mais, au lieu d’être fasciné par des discours qui nous dépassent et nous enferme, on en descelle au moins le sens, sinon aussi la portée. Le discours devient banal en soi, seules importent ses intentions, ses conséquences. On ne juge plus des actes, des personnes, mais des situations. Les gens deviennent nus et leur pudeur vous haïe.<br />Sans science, sans charisme, sans art, sans sexe, mon discours sans visage ne dispose plus que de ses premières racines ; sans espoir, sans avenir, sans querelles, sans amour, sans beauté.<br />Mon discours devient une glaise informe et impure qui se prive et s’affame de la vitalité dialectique unanime et complexe. Je ne parle plus que pour répondre aux critères de normalité, d’une voix neutre et égale. En vérité les gens ne m’intéressent plus. Ce qui m’intéresse, se sont le personnage qu’ils portent en eux. Les gens sont tellement mimétiques. Tout ce qu’ils demandent c’est qu’on leur donne la réplique. Leur personnage est plus vivant qu’eux-mêmes. Il incarne la victoire de l'idéal. L'animal politique emprunt d’imitation, qui a emprunté des rêves inaccessibles. Au font, tout le monde veux non pas la même chose, mais des choses insensés. Des vérités secrète, de la personnalité, l'espoir du changement, de l'attachement.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-36115745777020821212009-12-02T17:51:00.001-08:002009-12-02T17:51:52.726-08:00LxxxxxxI feel sorry and I feel sorrow from the pain that I bring you as for the pain that I feel, you made me so much a better man that I feel like in debt with you. <br />Like the national band say “it was all for me and I don't know why .../...”<br />I will love you for all my life long as I believe that you are bringing me more than I expected.<br />As I believe in love, as you are the creation that is free from anything.<br />I have been thinking so much about you every day, about the beauty of any piece of your all mind and body, about the future that we might live.<br />A future that last because there is a something that look great after all.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-24020830401102659502009-11-18T17:05:00.000-08:002009-11-18T17:21:36.434-08:00I. II. III.I.<br /><br />Elle a de belles formes bien qu'un peu fluette<br />Elle porte de vives couleurs, lisse et rosette<br />On pourrait la croire dormeuse, anémiée<br />Mais elle tient bien la fête la reine du damier<br />Pour elle, la fée, un prince; pour moi la ferronnerie<br />Pour elle atours et accessoires, pour moi le costume gris<br />Pour elle, la mer; pour moi la bastingage<br />Pour elle, l'amour, pour moi le badinage<br />Pour elle, j'attrape des mots et en fais des nuages<br />Elle dépose sur ma joue un bisou humide<br />De cette douceur timide qui la caractérise<br />Plus je pense à elle<br />Plus son visage dessine ma rêverie diurne<br />Et son image rafraîchie, comme une ombrelle<br />Les élans de mon cœur taciturne.<br />Je lui fais la conversation pour mieux cacher<br />Les morceaux de mes sentiments par elle arrachés<br />Pour faire durer un temps qui n'a pas d'heures<br />Où une fois encore et ses yeux et son corps se dérobent.<br />Bonjour ma demoiselle encore je rêve<br />Et cette douce nonchalance presque m'exaspère<br />Dans ta chambre je me fais un sang bleu<br />A regret j'ai rangé le marteau et la faucille<br />Pour te bâtir un château de prestige merveilleux<br />Peu m'importe d'être riche, je suis pauvre<br />Parce qu'à l'onéreux je préfère l'onirique<br />Parce que mon plus grand alcool c'est cet alcôve<br />Lorsque c'est toi qui partage les lyriques<br />Des élans amoureux d'un cœur accidenté.<br /><br /><br /><br />II.<br /><br />Pour moi l'airain, pour elle les ailes d'ange<br />De l'amour, certainement, il faudrait construire un poème infini<br />Car ici réside entre autre le sens profond de tout écrit<br />Regarde mon humble visage et mes yeux communs<br />Mon sang brûle du désir de croiser ton chemin.<br />Vois-tu comme le monde t'appartient<br />Je ne suis qu'une poussière qui s'échappe de tes mains<br />Nos faiblesses trop souvent nous retiennent<br />Mais elles sont autant de victoires pour peu qu'on les comprennent<br />L'amour comme métamorphose est dangereux<br />L'amour pour moi c'est surtout essayer de comprendre<br />Aimer pour soi en fait sonne creux<br />Je suis poète, par persuasion et par mépris<br />j'aime dépoussiérer la terre pour trouver des amphores<br />Bien sûr, j'ai connu et connais des frustrations<br />On a bien tous nos peurs, soucis et autres ablations<br />Tu pourrais m'en vouloir<br />Et moi je m'en veux<br />On s'est rencontré trop tard<br />On fait pas toujours ce qu'on veux<br />J'avais chassé la gêne<br />Je me suis dit aller ! Osons !<br />Sans ménager ton tempérament.<br />Un pas en arrière<br />Sans détourner ton regard<br />Te porta sur un nuage<br />Et je blâmais le ciel <br />Pour tant de légèreté.<br /><br /><br /><br /><br /><br />III.<br /><br />Comme Mea Culpa<br />Je te laverai les pieds<br />Doux comme l'alpaga<br />Ton pardon pour laurier.<br />Et si c'était toi, hypothèse<br />Qui avais, ses jours, eus tord<br />Mettre en jeu ton aise<br />Mettre en jeu ton confort<br />Pour ouvrir une parenthèse<br />Essayer un nouvelle accord<br />Préférer une réalité mauvaise<br />Au rêves et ses ressorts<br />Je n'aime guère, mi Amor<br />Philosopher de l' amor<br />Ça me vanne, ça me scotche<br />Ça me Walter Scotch<br />A une vitesse inouïe<br />L'Ivanhoé s'évanouit<br />Si j'étais immortel<br />Je ne m'attacherai qu'au futile<br />Tout serait bagatelle<br />Sublime et subtileTrippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-84344716876167669442009-11-18T17:04:00.000-08:002010-03-27T08:54:03.776-07:00MégapolesMégapoles<br /><br />La comète sociale, avant de pénétrer dans l’atmosphère Se scinda en une pluie d’astéroïdes épars. Mais, paradoxalement, du cataclysme naquit un espoir : Comme un vaccin succède à une maladie délétère Et l’irradie ensuite, sur les cratères du monde ancien Aux « quatre coins » de notre sphère frappée par le destin Les hommes craintifs sporadiquement s’unirent Pour bâtir en ces crevasses des fondations porteuses d’avenir Car l’un avait dit que « Jamais un même lieu ne sera touché deux fois ! » ; Après quoi il avait giflé sans ménagement l’aîné de ses fils, Celui-ci ayant soutenu : « Vous croyez avec certitude mon père en d’imperceptibles lois », Dû naturellement réciter vingt credo pour expier ses vices. Mille révolutions célestes passèrent, cinquante générations vigoureuses Se succédèrent, dominés par une nécessité douloureuse : Consolider l’alliance et sa structure. Ainsi, les frêles polis S’élargirent, s’extirpant de leurs panses, s’étalant par-delà Toute perception terrestre, sur les flancs des montagnes, les deltas, Les déserts ; faisant même de certain lacs un sol lisse. Les forêts furent transposées sur les toits des immeubles. Quelques mers disparurent, on cimentait toute terre meuble Et progressivement l’Atlantide réapparue dans les Açores. Aussi, les tours du monde à pieds fut une nouvelle manne pour les opérators ; Montevideo atteignit Bogota et New York joignit Los Angeles, Tous les climats se confondaient d’une mégapolis à l’autre Et l’homme se confondant avec dieu devint son propre apôtre Dévoué cependant envers les philosophes-rois dénommés « altesses ». Et ceux-là, tacitement convinrent d’une commune religion. Les frontières abolies, disparurent guerres et rebellions Et on appela district les pays du Vieux continent. La Belgique devint un gîte, l’Espagne une auberge, le Luxembourg introuvable…Dans les salons, la France demeurait un séjour charmant Mais en deçà du transport vertigineusement incomparable Que par beau temps procurait un simple regard Suspendu au sommet du « diadème », titanesque colonne haute par quatorze kilomètres Sur lequel, les jours lumineux, défilaient une nuée de guêtres Issues des trois uniques caste : les voyants stylites, Les travailleurs cosmopolites et les vaillants hoplites. <br /><br /> <br /> <br />L’entreprise <br /> humaine, <br /> incommensurable <br /> chantier <br /> Vint à considérer<br /> le transsibérien<br />comme une ligne de quartier. Le luxe fut d’habiter au plus près du soleil. Comme autant de gouttes de pluie par tempête, Dans le cycle social centrifuge puis centripète Les humains grouillaient et s’entrechoquaient chacun Dans un Bauss uniforme, grisâtre, commun, Aux crevantes parures lumineuses et aux artificiels sommeils ! A l’aube de ce soir fatigué s'éveille la civilisation immature tandis que meurt La nature qui s’étiole car plus personne ne la distille Mes frères qui parient trop sur le « bonheur » du ciel instillent Trop peu de joies à celui de notre terre ; paradigme perdu ? L’homme hypostasia sa figure déchue En une fallacieuse vision pédante, démiurge, incongrue. Et alors même qu'il se mettait à terre, en ce temps obscur, lointain, austère, Un <br /> nouveau <br /> cataclysme <br /> frappe <br /> la <br /> terre.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-39267287542683502672009-11-18T17:03:00.004-08:002009-11-18T17:19:22.716-08:00Vers libre vers la liberté Les plumes écraséesVers libre vers la liberté <br /><br />Notre force s’élève<br />Notre vie déjà s’éteint.<br />L’univers court<br />Dans un temps si minuscule<br />Une lumière, une ombre, une fumée.<br />Depuis tant de nuits<br />De lunes passagères,<br />De veilles et de sommeils<br />Notre force s’élève.<br />Dans l’exaltation de la fête<br />La foule semble à un hydre à miles têtes<br />Le puissant amour salé<br />De la mer de cristal<br />Brillent dans l’écume <br />De nos yeux plissés.<br />Nos forces s’élèvent, conquièrent.<br />Partageant l’espace<br />Saisissant une place <br />Pariant et tranchant <br />Dans l’empire des astres<br />Comme naissent nos étoiles<br />Dans cette étreinte<br />Nos vies déjà se teintent.<br />Notre force s'élève.<br />Notre vie déjà s'éteint.<br /><br /><br /><br />Les plumes écrasées <br /><br />Pas même un bruit sourd<br />Ne perturbe le silence<br />L’athlète suant court<br />Le souffle en cadence.<br />Du gris omniprésent<br />Naît un fil de pluie<br />Sur le sol tapant <br />Le coureur reluit<br />Sous le lampadaire<br />Il accélère<br />Jusqu’à épuisement<br />Il court sûrement<br />Courant pour fuir<br />Ce qu’il ne veut décrire<br />Foyer dépourvu de cendre<br />Voulant aimer sans perdre<br />Une flamme douce et fraîche<br />Il court au devant de discours<br />Rapide comme une flèche<br />Aucun désert ne dessèche<br />L’espoir de plus loin<br />Porter son regard<br />Dans l’incertain.<br />Vint le cauchemar :<br />Volant comme l’air<br />Au tournant d’un sentier<br />Il fut pétrifié<br />Par la soudaine lumière<br />Couleur d’extase sacrilège<br />Sont corps s’allège<br />Du sang colore la neige.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-5844338029298814107.post-82777553546988284332009-11-18T17:03:00.003-08:002009-12-06T10:27:53.916-08:00La parade militaire Faire carrière La Bérézina suivie de...rienLa parade militaire<br /><br />La procession militaire, Célèbre esthétisme désuet, Cortège somptueusement somptuaire, Orgueil imparfait, Parade avec la même fière allure, le même train de déportation qu’une tortue réanimée par de grandes flammes. Écoutez ! Écoutez ! Le bruit du tambour et des trompettes Du cœur orchestrant : Do courbé, Ré édulcoré, Mi soumis, Fastidieux, Sol appesantie, La, Ré publics, Si sibyllin, et ainsi de suite ; Sang, Bémol, Aucun. Mai en fête, L’hymne mené au départ n’a rien à voire avec l’hyménée à l'arrivée : Partant des Champs-Elysées sous un bleu soleil, les divisions Par temps de pluie parviennent sous l’arc de triomphe. Armée ! Pour sceller ton beau mariage avec naguère ! Très sûr armée ! Très suranné ! Tu n'affirmes pas la liberté Tu l'infirmes Éhonté ! Et on tait, Et on n’y fait que taire, Et on n’y fait que terre, cendre, poussière. De la poudre aux yeux à la poudre des fusils Tes soldats de plomb aux semelles de plomb Chantent les canons qui font déchanter Tes sujets nationaux offensés, endoloris.<br /><br />Faire carrière<br /><br />Pensée décadente, arc, flèche, et peinture de guerre Constellés de concertations délétères Cette autonomie dissolue, dans laquelle se vautrent Parmi les vautours, les charognes, et les prophètes sans apôtres Rebuts et trésors de l’âme, nos peines et nos joies Nos secrets insolites, et leurs mystères pantois. Sexe et sécrétion de bile que nos salives Communiquent au quotidien comme croassent les corbeaux<br />Ou comme on meurent, aussi, seul, flétri, râpeux, au rebut, au rabot Comme ces radeaux en rade sur la mer morte à la dérive On te prêche on te rabaisse mais personne ne te repêche Et le devenir de l'être qu'on nous rabâche ? Où est l'homme en devenir, l'homme nouveau, cette personne insolite ? Si vous sentiez à quel point vous êtes lâches Pour vous complaire dans des offenses (hypocrites) A toujours vouloir être un modèle on vous modélise Et c'est dans votre satisfaction qu'on désacralise Les vieux et leurs escarres, les pauvres et leur pain Pendant que le trottoir s'enivre des escarpins C'est la fable du fusil et du parpaing La liberté dans l'ignorance, le choix dans l'amalgame On n'offre aux potentiels que des potences.<br /><br /><br />La Bérézina suivie de...rien<br /><br />Les rangs serrés progressaient à vive allure Sous les plaine, les collines et les cols de Transleithanie Ils rêvaient de conquérir un pays doux, riche, azur Galvanisés par leur chef dictant l’ordre en litanie. Leur pas raisonnant jusqu’aux protes de Lacédémone Formaient un sillon semblable au lit d’un fleuve asséché. Sur son noble cheval, l’empereur miroitait la couronne Du tzar, préparant son pieux pour mieux l'embrocher. <br /><br />Mais aucune prise n’est permise sans bataille Armé et féroce l’envahisseur approche Des premiers remparts ; Seule consigne : pas de détails ! Dans la cité tous frissonnent aux fracas des boulets sur la roche, Encerclés par la nuée, acculés à la famine. Se répandent l’anthropophagie, la vermine, Les plus optimistes n’ont plus de doutes sur l’issue fatale Les portes cèdent : Pour l’empire la victoire est totale ! La nouvelle s’épand, Sur la Russie la France s’abat comme la foudre. Moscou ne parviendra à résister tout l’hiver Quel miracle sauvera le peuple de cet enfer ? Les baïonnettes s’acheminent dans la vélocité Avant que la neige ne recouvre l’immensité. La marche longue devient ardue avec le froid Doublé d’un blizzard laissant les soldats sans voix. <br /><br />Une lueur au loin, là-bas voici la capitale ! Nous touchons au but ! Frappons le point vital ! Si les soldats savent combien la steppe fut un tombeau Pour ces milliers de militaires : Quelle rage les envahie à ses mots ! Ils se précipitent, fous devenus sanguinaires Dans l'enceinte, dans les flammes, dans le bûché. Jusqu'à ce que meurent les plus téméraires L’ennemi se sacrifia pour faire trébucher le français. Désabusé le cortège se rassemble au clairon Laissant les morts aux loups Napoléon le fou Fît périr ses dernières créatures dans les basfonds de la souffrance Et mourut lui-même enfermé misérablement.Trippin_B.A.http://www.blogger.com/profile/04233632970300549284noreply@blogger.com0