Dans notre insignifiance tant réprouvée,
L’idiotisme moral ne peut que convaincre
Qu’une vie passable est une lutte où vaincre
Les ombres pathétiques et l’hypocrisie encensée
Des bêtises d'angoisses et de désirs insensées
Demeure et conditionne pour chacun l’unique loi.
A la lumière d’hiver notre été invincible
Vomit l’immobilisme du promettre.
Mars voulant conquérir Vénus, qui elle aimait
Aussi la terre, ne sachant que faire, vint la guerre.
De cheveux doux comme un nid
Naissent les orages impavides qui réveillent
L’appétit gourmand d’un duel agité.
Pour être soi-même chacun recherche un prisme
Alors que la lumière vient de l'intérieur
Nous sommes tous des Sisyphe !
Parce que les fantasmes fige le temps de façon illusoire
Tant nos âmes furent la règle, l’équerre et la compas
Amèrement nos cœurs, frères du même bateau
Se cristallisent peu à peu comme dans du sel.
Sur l’échiquier pris dans un mouvement, le pion
Servant un autre lui-même sous l’ordre au dessus
Sans identité, un jour lisse, l’autre bossu
De son pays tourmente la terre, satellite
Sans amour préventif pour un corps monolithe
Le regard d’un enfant ruisselant de larmes et de faim
Appartient à un autre univers d'information et de divertissement.
Sous se tonnerre qui se déchaînes le pion vide son verre
Et se cache dans la nuit à la source de la condition réprouvé
lundi 4 janvier 2010
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