mercredi 2 décembre 2009

PARIS CORPS A COEUR

Postface aux éditions Lafuma des Pensées.
Authentique brouillonneur, aux antipodes d’une force
Rédactionnelle, l’auteur, réactionnaire, vissé,
Insoutenablement formel et plat, d’une écorce
Sèche, sans emphase ni sève, fade, amère, indigeste

Chaloupé, force le mépris. Par des facéties,
Obtus, sinueux, lourd, par des acrobaties,
Raide comme sa fragile corde, ambigu, il leste,
Pratiquant une gymnastique grammaticale
Saccadée, irrégulière, imprononçable

Attristante, le commentaire. Ce torrent verbal

Cependant ne signifie rien d’indubitable ;
Offensif, fulgurant il déforme et rapièce,
Encré dans un abîme de dissonances, Pascal.
Ubuesque facture donc, où décadence et liesse
Révèlent les risques d’une progression un peu brutale.

Principe de bataille et batailles de principes

Vivre avec un idéal, le construire sans briser les idéaux de ses semblables
Tisser des sentiments dans la paix, fréquenter des espaces
Aller derrière les mots, aller devant, aller de l'avant
Comme pour rendre gloire à l'espèce.
Rendre à l'amour la monnaie de sa pièce
Se façonner au cœur de partout devenir l'instant anodin, se dépasser.
Tacle


Sur le circuit du commun singulier, dans une spirale de traits en devenir sur le ventre ou sur le dos, Sautant hors de l’eau un instant dans l’air, dévalant, inhalant les pins verts bruns s’envolant sur l’océan gris violet, main dans la main sur le bord d’un merveilleux sommeil, élancées, enlacées vers les yeux bleus, l’œil marron vert, dans l'ombre boiront la délétère lumière raturé d’azur tournant à l’orange revirant au mauve du soleil vermeil mouvant.


Toupie

Tout ce qui existe à la pointe de la science devrait se donner à l'humanité pour qu'elle puisse donner le meilleur d'elle même.
L'humanité vit en permanence de transactions, dans une incertitude de mouvements qui la dépassent et la déplacent, comme un centre décentré, comme une toupie.
L'humanité tourne sur elle même.

Acide

La société maladive dans laquelle nous vivons est un bacille puissant qui engendre une partie insoupçonnée des maladies mentales de l'individu.

Tuons les hommes de pouvoir

Les hommes sont parfois étonnant. Certains règnent en maître sur ces nouveaux empires qu'on appelle major, décidant qui ou qui sera quoi, qui ou qui aura quoi. Ils brandissent des fiches de paie en guise de sceptre, s'entourent d'une élite qui calcule savamment des seuils de tolérance, amassant dans des coffres des fortunes insoupçonnables. Or ces même hommes de pouvoir, dans toute la magnificence de leur grandeur et de leur puissance, souvent ne savent ni laver leur linge, ni cuisiner, ni chanter ni faire leur lit. C'est un peu comme si ces hommes hors du commun étaient dépourvus de sens commun. Ces mêmes hommes, pour se grandir plus encore, s'approprient à tord et à travers, les bon mots, les maximes de penseurs dont la raison les dépasse et les irradie. Ces même hommes, pour gagner encore plus de crédit, embrassent sur les ruines de l'amour, un contrat social ésotérique nommé mariage. Ces mêmes hommes cherchent à devenir des maîtres, non dans le but d'enseigner mais dans le but d'accéder à une espèce de savoir et de maîtrise ultime. Ces même hommes qui nous dépassent, sont eux-même dépassés par le système insipide que constitue l'algorithme binaire de leur vie. 110 010 001 101 011 ...Figurants remarquables, leur nombre est limité, contrairement à leur compte en banque. Ils détiennent une capacité de travail importante, mais leur capacité cognitive se borne à leur individualisme. Ces hommes de pouvoir recherche le plaisir sans l'effort, ils leurs faut donc trouver des moyens détournés pour arriver à leurs fins, ils doivent trouver leurs esclaves modernes. Ils peuvent détenir des facilités psychologiques qu'ils emploient pour servir leurs fins. La séduction, la dévalorisation, la tromperie entre autre. Séduire pour manipuler, dévaloriser pour mieux se faire valoir, mentir pour gagner du temps... Ces hommes de pouvoir sont soit idiots soit intelligents. Les premiers présentent un danger pour eux-mêmes, les seconds un danger pour les autres.

Le marcheur

Je suis sur la route, parti pour un voyage sans délai de retour, comme enchaîné à cette vie de bohême, poussé par cette solitude triste qui rejette l’amitié de confort et force la rencontre.
J’ai croisé le chemin des vies ordinaires et côtoyé le murmure de récits illustres et oubliés.
Je me souviens de toutes les femmes que j'ai oubliées
Celle au bras d’un homme, le regard alerte, évasif
Celle au bras d’un homme, le regard superficiellement heureux
Celle sans le bras d’un homme, superficiellement triste
Celle sans le bras d’un homme, le regard alerte, dominatrice
Les hommes de la même trempe :
Même incertitude sentimentale
Même déterminisme social
Même volonté de pouvoir
Être sur la route est souvent perçu comme être à l’écart de la société. C’est faux.
J’étais sur les routes qui relient les villes et qui cimentent la société.
Ce que j’ai vu tous pouvaient le voir.
Il n’y avait ni mensonge, ni poésie, encore moins voyance.
Tout était là, il suffisait d’y aller ; ici, là, là-bas.
A vivre nulle part, on fini par vivre partout.
On ne vie plus dans une ville, dans un territoire, dans un pays.
On vie d'endroits différents pendant que d'autres s'abritent sous leur drapeau national.
On vie intransitif.
En refusant de se faire sédentaire, en rejetant le lien à la terre on devient pire qu’un étranger.
L’étranger, lui, se revendique encore de quelque part. On devient un sans visage, un sans âge ; la négation d’un mode de vie commun une abstraction vivante incomprise et passagère, qui ne possède rien, et que le manque de possession dématérialise.
On ne devient ni une bête ni un dieu. On devient ces deux extrêmes en même temps, une sorte de divinité bestiale. On n’est plus au fait des conversations sophistiquées, on manque d’actualisation.
Mais, au lieu d’être fasciné par des discours qui nous dépassent et nous enferme, on en descelle au moins le sens, sinon aussi la portée. Le discours devient banal en soi, seules importent ses intentions, ses conséquences. On ne juge plus des actes, des personnes, mais des situations. Les gens deviennent nus et leur pudeur vous haïe.
Sans science, sans charisme, sans art, sans sexe, mon discours sans visage ne dispose plus que de ses premières racines ; sans espoir, sans avenir, sans querelles, sans amour, sans beauté.
Mon discours devient une glaise informe et impure qui se prive et s’affame de la vitalité dialectique unanime et complexe. Je ne parle plus que pour répondre aux critères de normalité, d’une voix neutre et égale. En vérité les gens ne m’intéressent plus. Ce qui m’intéresse, se sont le personnage qu’ils portent en eux. Les gens sont tellement mimétiques. Tout ce qu’ils demandent c’est qu’on leur donne la réplique. Leur personnage est plus vivant qu’eux-mêmes. Il incarne la victoire de l'idéal. L'animal politique emprunt d’imitation, qui a emprunté des rêves inaccessibles. Au font, tout le monde veux non pas la même chose, mais des choses insensés. Des vérités secrète, de la personnalité, l'espoir du changement, de l'attachement.

Lxxxxxx

I feel sorry and I feel sorrow from the pain that I bring you as for the pain that I feel, you made me so much a better man that I feel like in debt with you.
Like the national band say “it was all for me and I don't know why .../...”
I will love you for all my life long as I believe that you are bringing me more than I expected.
As I believe in love, as you are the creation that is free from anything.
I have been thinking so much about you every day, about the beauty of any piece of your all mind and body, about the future that we might live.
A future that last because there is a something that look great after all.