mardi 2 février 2010

La science dénature

Tous dépositaire de notre pure liberté, ce cantique des cantique
Nous nous rendons esclaves de la science, béat de quantique.

Le laboratoire de la rentabilité nous sert des maladies incurables.
La recherche militaire dépense les sommes astronomiques
Qui pourraient faire tourner le soleil autour de la planète.
La société de consommation remercie la science
De jouir d'un tas de produits de merde, une montagne de merde.

Les sciences pures se croient poursuivre un but supérieur...
les sciences appliquées ne nous protègent pas plus qu'une capote trouée.
La science s'aveugle de scientifiques trop précoces et trop peu matures.
Et si la vrai révolution était intérieur ? Non pas agricole, industriel ou informatique.

Quand le génie courbe l'échine un mur de brouillard assomme notre lanterne
Qui fera mieux que la lumière du jour, que l'eau de la rivière, que le parfum de la terre ?
Sommes-nous des héros de sable plongés dans un coma vide de savoir collectif
Sans merci pour l’ange adversaire calculant son angle de chute ?
La brume de notre discorde alchimise l’eau vague de notre ambition.

Que pourrait craindre notre vertu ? Sinon l'ignorance, mourir encore ? Avoir vécu ?
Ou que l'on puisse se bâtir juste à mains nues et construire du solide.

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