mercredi 18 novembre 2009

L’œil Artilleries

L’œil


Observateur sagace des mœurs contemporaines

Par lui mon instinct de conservation s’insurge.

Ils sont les pieds de mes vers, de mes verres les rennes

Par eux les tracas du monde apportent aux dramaturges

L’idée pour leur pièce. Parfois l’œil divague épart

Indécis, gêné, se révulse, virevolte ou part

Dans de multiples directions éberlué. L’œil

Pilier perçant parfois dépasse le seuil

De la simple visé, va plus loin, au-delà

Et sans crier gare, foudroie soudain par hasard

Aux moments les plus inattendus, les plus rares.

L’œil est aussi l’arme du chasseur, du fusil

L’épaule qui dans la foule scrute les regards transits.

L’œil stimule la rue. Harcèlement, déchirure des paupières

L'œil voit déjà la statut derrière la pierre.


Artilleries


Où donc le chercher? Le bonheur est dans l’à part.

Où donc le chercher? L’art choc mais l’art est public

Rien ne l’arrête, pas même un arrêt public

Rien, non rien, pas même la critique diffamatoire.

L’art est un simple bonheur non parachevé.

Simple baffe à laquelle on ne veut consentir

Bien qu’on évite les coups toujours on est frappé

Tel l’occultisme on a peur de s’y convertir

L’art semble à une guerre propre et personnelle, compacte ;

Il enjoue, défi et touche, façonne l’impolie ;

C’est une balle qui malgré l’impact demeure intacte

Pour à tous remémorer avec insistance

A quels sorts sont voués, l’imposture, la calomnie

A notre secours l’art vole avec véhémence.

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